Salle de consultation
Pavillon Jérôme-Demers
Musée de l'Amérique francophone
5e étage
9, rue de la Vieille-Université
C. P. 155, succ. B
Québec (Québec) G1K 7A6
collections@mcq.org
T. 418 643-2158 poste 796
Vous pouvez planifier votre rendez-vous en remplissant le formulaire de demande de consultation. Ce lien ouvrira dans une autre fenêtre Seuls les rendez-vous demandés par ce formulaire seront pris en considération.
SME Le Séminaire de Québec
Séminaire de Québec - État général des fonds
Date de création
1626-1990.
Étendue de l’unité archivistique
125,76 m de documents textuels. - 42 plans. - 5 enregistrements sonores.
Histoire administrative ⁄ Notice biographique
Le 26 mars 1663, Mgr François de Laval, premier évêque de la Nouvelle-France, fonde le Séminaire de Québec. Le mois suivant, le roi Louis XIV reconnaît l’institution en lui accordant des lettres patentes. La première mission du Séminaire est de préparer les jeunes gens au sacerdoce et de veiller aux besoins des paroisses de la colonie. Ces prêtres séculiers, regroupés au sein du Séminaire, mettent en commun leurs revenus en retour de quoi l’institution subvient à leurs besoins « en santé comme en maladie ».
En 1665, afin d’assurer une assise plus solide au Séminaire de Québec, Mgr de Laval l’unit au Séminaire des Missions Étrangères érigé depuis peu à Paris. Cette union ajoute un nouveau volet aux activités du Séminaire de Québec, la conversion des « sauvages » à l’Église catholique, qui devient l’un de ses principaux mandats. Il en découle l’établissement des missions en Acadie et dans la vallée du Mississippi jusqu’en Louisiane.
Parallèlement à l’effort missionnaire, Mgr de Laval crée, en 1668, un petit séminaire dans l’intention de franciser les jeunes Amérindiens. Cette tentative de francisation ayant échoué, le Séminaire ne reçoit plus, à partir de 1674, que des jeunes Français et Canadiens destinés à la prêtrise. Ces derniers suivent leurs cours au Collège des Jésuites, alors chargé de l’enseignement, mais ils résident au Séminaire.
Après la Conquête de 1759, les Jésuites sont contraints de fermer leur collège et dès 1765, le Petit Séminaire prend la relève en accueillant tous les jeunes gens qui veulent faire des études et non plus uniquement ceux qui se destinent au sacerdoce. La Conquête marque également la fin des œuvres missionnaires du Séminaire.
Grâce à l’union du Séminaire, en particulier avec la paroisse de Québec ainsi qu’avec les cures de Sainte-Anne-de-Beaupré, Château-Richer et l’Ange-Gardien, l’Église catholique du Québec a pu prendre au cours des siècles un essor considérable.
Les prêtres du Séminaire, élite intellectuelle de la colonie et éducateurs d’avant-garde, entreprennent de nombreux voyages à l’étranger reliés à leurs fonctions religieuses et éducatives autant pour parfaire leurs connaissances que pour combler leur curiosité intellectuelle. Il en résulte un immense savoir qui voit son aboutissement dans la fondation, en 1852, de l’Université Laval, première université francophone en Amérique du Nord. La nouvelle charte de l’Université Laval, adoptée en 1970 et en vigueur à partir du 1er septembre 1971, lui accorde son autonomie par rapport au Séminaire de Québec.
L’institution s’occupe encore maintenant de la formation des prêtres, en plus de donner les cours de l’enseignement secondaire et collégial.
Depuis les tout débuts de la colonie, l’apport du Séminaire de Québec et de ses prêtres à la vie religieuse, intellectuelle et sociale est immense, comme en témoignent les nombreux documents qu’ils ont su garder et protéger pour les générations futures. La tradition d’excellence de cette maison d’enseignement est à la base de la formation de l’élite canadienne-française que nous retrouvons dans la plupart des structures politiques et économiques du pays.
Portée et contenu
Le fonds retrace l’histoire du Séminaire de Québec de sa fondation, en 1663, à aujourd’hui. Il témoigne des activités de ce dernier dans le domaine de l’enseignement. Le fonds permet de mieux connaître le développement de l’institution et de ses trois œuvres : le Grand Séminaire, le Petit Séminaire et l’Université Laval. Il fournit des renseignements sur la gestion des biens du Séminaire, en particulier sur ses propriétés seigneuriales. Il renseigne également sur les prêtres qui ont œuvré au sein de l’institution ainsi que sur l’œuvre missionnaire de cette dernière.
Plus encore, le Séminaire ayant joué un rôle important dans le développement de la colonie, ses archives illustrent la genèse de la Nouvelle-France et l’enracinement de la culture française. Elles reflètent aussi la naissance du réseau de l’éducation au Québec.
Le fonds contient de la correspondance, des documents constitutifs, des documents financiers, des documents concernant le personnel, l’enseignement, les seigneuries et les propriétés du Séminaire, des documents relatifs à la défense des droits du Séminaire, au rayonnement spirituel et à la vie religieuse, des publications, des manuscrits, des photographies, des cartes et plans.
Le fonds comprend les séries suivantes :
SME 1 La fondation du Séminaire de Québec et ses œuvres;
SME 2 L’administration au Séminaire de Québec;
SME 3 Le personnel du Séminaire de Québec;
SME 4 Les livres de comptes, les fondations et les donations;
SME 5 Les propriétés et les seigneuries;
SME 6 La défense des droits;
SME 7 Le rôle d’exécuteur testamentaire;
SME 8 L’éducation des jeunes et la formation des prêtres;
SME 9 L’enseignement supérieur à l’Université Laval;
SME 10 Les cérémonies officielles;
SME 11 Les publications;
SME 12 Le rayonnement spirituel;
SME 13 La collection de manuscrits;
SME 14 La collection de photographies;
SME 15 La collection de cartes et plans.
Source du titre propre
Le titre est basé sur le nom du créateur.
État de conservation
Bon.
Langues
Les documents sont en plusieurs langues, notamment en français, en latin, en italien et en anglais.
Restrictions
Les séries suivantes font l’objet de restriction à la consultation : Le personnel du Séminaire de Québec et L’éducation des jeunes et la formation des prêtres.
Instruments de recherche
Inventaire analytique non publié.
Versements complémentaires
Autres versements prévus.
Groupes de documents reliés
Les archives de l’Archidiocèse de Québec contiennent des documents relatifs au Séminaire de Québec, tels que des documents concernant le Chapitre et les paroisses.
Pavillon Jérôme-Demers
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5e étage
9, rue de la Vieille-Université
C. P. 155, succ. B
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Séminaire de Québec - État général des fonds
Date de création
1626-1990.
Étendue de l’unité archivistique
125,76 m de documents textuels. - 42 plans. - 5 enregistrements sonores.
Histoire administrative ⁄ Notice biographique
Le 26 mars 1663, Mgr François de Laval, premier évêque de la Nouvelle-France, fonde le Séminaire de Québec. Le mois suivant, le roi Louis XIV reconnaît l’institution en lui accordant des lettres patentes. La première mission du Séminaire est de préparer les jeunes gens au sacerdoce et de veiller aux besoins des paroisses de la colonie. Ces prêtres séculiers, regroupés au sein du Séminaire, mettent en commun leurs revenus en retour de quoi l’institution subvient à leurs besoins « en santé comme en maladie ».
En 1665, afin d’assurer une assise plus solide au Séminaire de Québec, Mgr de Laval l’unit au Séminaire des Missions Étrangères érigé depuis peu à Paris. Cette union ajoute un nouveau volet aux activités du Séminaire de Québec, la conversion des « sauvages » à l’Église catholique, qui devient l’un de ses principaux mandats. Il en découle l’établissement des missions en Acadie et dans la vallée du Mississippi jusqu’en Louisiane.
Parallèlement à l’effort missionnaire, Mgr de Laval crée, en 1668, un petit séminaire dans l’intention de franciser les jeunes Amérindiens. Cette tentative de francisation ayant échoué, le Séminaire ne reçoit plus, à partir de 1674, que des jeunes Français et Canadiens destinés à la prêtrise. Ces derniers suivent leurs cours au Collège des Jésuites, alors chargé de l’enseignement, mais ils résident au Séminaire.
Après la Conquête de 1759, les Jésuites sont contraints de fermer leur collège et dès 1765, le Petit Séminaire prend la relève en accueillant tous les jeunes gens qui veulent faire des études et non plus uniquement ceux qui se destinent au sacerdoce. La Conquête marque également la fin des œuvres missionnaires du Séminaire.
Grâce à l’union du Séminaire, en particulier avec la paroisse de Québec ainsi qu’avec les cures de Sainte-Anne-de-Beaupré, Château-Richer et l’Ange-Gardien, l’Église catholique du Québec a pu prendre au cours des siècles un essor considérable.
Les prêtres du Séminaire, élite intellectuelle de la colonie et éducateurs d’avant-garde, entreprennent de nombreux voyages à l’étranger reliés à leurs fonctions religieuses et éducatives autant pour parfaire leurs connaissances que pour combler leur curiosité intellectuelle. Il en résulte un immense savoir qui voit son aboutissement dans la fondation, en 1852, de l’Université Laval, première université francophone en Amérique du Nord. La nouvelle charte de l’Université Laval, adoptée en 1970 et en vigueur à partir du 1er septembre 1971, lui accorde son autonomie par rapport au Séminaire de Québec.
L’institution s’occupe encore maintenant de la formation des prêtres, en plus de donner les cours de l’enseignement secondaire et collégial.
Depuis les tout débuts de la colonie, l’apport du Séminaire de Québec et de ses prêtres à la vie religieuse, intellectuelle et sociale est immense, comme en témoignent les nombreux documents qu’ils ont su garder et protéger pour les générations futures. La tradition d’excellence de cette maison d’enseignement est à la base de la formation de l’élite canadienne-française que nous retrouvons dans la plupart des structures politiques et économiques du pays.
Portée et contenu
Le fonds retrace l’histoire du Séminaire de Québec de sa fondation, en 1663, à aujourd’hui. Il témoigne des activités de ce dernier dans le domaine de l’enseignement. Le fonds permet de mieux connaître le développement de l’institution et de ses trois œuvres : le Grand Séminaire, le Petit Séminaire et l’Université Laval. Il fournit des renseignements sur la gestion des biens du Séminaire, en particulier sur ses propriétés seigneuriales. Il renseigne également sur les prêtres qui ont œuvré au sein de l’institution ainsi que sur l’œuvre missionnaire de cette dernière.
Plus encore, le Séminaire ayant joué un rôle important dans le développement de la colonie, ses archives illustrent la genèse de la Nouvelle-France et l’enracinement de la culture française. Elles reflètent aussi la naissance du réseau de l’éducation au Québec.
Le fonds contient de la correspondance, des documents constitutifs, des documents financiers, des documents concernant le personnel, l’enseignement, les seigneuries et les propriétés du Séminaire, des documents relatifs à la défense des droits du Séminaire, au rayonnement spirituel et à la vie religieuse, des publications, des manuscrits, des photographies, des cartes et plans.
Le fonds comprend les séries suivantes :
SME 1 La fondation du Séminaire de Québec et ses œuvres;
SME 2 L’administration au Séminaire de Québec;
SME 3 Le personnel du Séminaire de Québec;
SME 4 Les livres de comptes, les fondations et les donations;
SME 5 Les propriétés et les seigneuries;
SME 6 La défense des droits;
SME 7 Le rôle d’exécuteur testamentaire;
SME 8 L’éducation des jeunes et la formation des prêtres;
SME 9 L’enseignement supérieur à l’Université Laval;
SME 10 Les cérémonies officielles;
SME 11 Les publications;
SME 12 Le rayonnement spirituel;
SME 13 La collection de manuscrits;
SME 14 La collection de photographies;
SME 15 La collection de cartes et plans.
Source du titre propre
Le titre est basé sur le nom du créateur.
État de conservation
Bon.
Langues
Les documents sont en plusieurs langues, notamment en français, en latin, en italien et en anglais.
Restrictions
Les séries suivantes font l’objet de restriction à la consultation : Le personnel du Séminaire de Québec et L’éducation des jeunes et la formation des prêtres.
Instruments de recherche
Inventaire analytique non publié.
Versements complémentaires
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Les archives de l’Archidiocèse de Québec contiennent des documents relatifs au Séminaire de Québec, tels que des documents concernant le Chapitre et les paroisses.