Société d'histoire du Lac-Saint-Jean
1671, avenue du Pont Nord
Alma, Québec
G8B 5G2
Sans frais : 1 866 668-2606
Service d'archives et de généalogie
Téléphone : 418 668-2606, poste 229
Courriel : info.archives@shlsj.org
F5 Commanderie de l'Ordre de Jacques-Cartier XC 95 Curé-Lavoie, Alma. -- 1936 -1971. --
0,26 m de documents textuels. — 11 artéfacts.
Histoire administrative : La Commanderie de l'Ordre de Jacques-Cartier est une société semisecrète
canadienne-française fondée en 1926. On l'appelle familièrement « La Patente ». Cette
société défend diverses causes religieuses et nationales, infiltre nombre d'organisations déjà
existantes et lance des campagnes d'opinions publiques sur des thèmes reliés à la moralité,
l'anticommunisme, l'éducation et la langue française. L'Ordre sera dissout en 1965.
La Patente est « le nom utilisé par les membres de la région de Montréal pour désigner l'Ordre
de Jacques-Cartier. Le terme reflétait le caractère caché de l'Ordre et son côté ¨conspirateur¨.
Raymond Barbeau de l'Alliance laurentienne... a été le premier à utiliser le terme
officiellement au cours d'une tournée de conférences auprès des commanderies à Ottawa, en
1960 ». (Il n'y a pas si longtemps la « Patente » hantait l'école/Jean Lefebvre. Dans ÉducationQuébec,
vol. 9, no 8, juin 1979).
« Son ambition était de veiller sur les valeurs traditionnelles et historiques des Canadiens
français et d'assurer à ces derniers une représentativité équitable dans le monde politique
canadien ».
« Son organisation est pyramidale... copiée sur le rite et l'organisation des loges maçonniques
écossaises... Il y avait donc quatre degrés à gravir et, pour au moins trois de ces degrés, il
fallait subir une initiation, ce qui vous faisait d'abord porte-étendard (premier degré), puis
chevalier (deuxième degré), et ensuite commandeur (troisième degré). On accédait au
quatrième degré en occupant un poste de responsabilité à la tête d'une petite unité de
fonctionnement de l'Ordre, la commanderie (XC)... On pouvait par la suite, occuper des postes
d'officiers régionaux, provinciaux ou nationaux.
Parmi les structures de l'organisation, il n'était qu'une source de totale autorité, et c'était la
chancellerie dont le secrétariat était situé sur King Road à Ottawa.
“Sous la chancellerie venaient le conseil provincial et le conseil régional. Ces groupes,
composés de grands commandeurs (quatrième degré), devaient superviser le travail des
différentes commanderies de leur secteur d'administration. Venaient ensuite ‘les cellules de
base de l'organisation par lesquelles s'effectuaient le recrutement et les différentes activités de
l'Ordre sur une base villageoise ou paroissiale. C'est par ces commanderies qu'on accédait aux
divers degrés d'initiation et c'est par elles qu'on noyautait les différents mouvements sociaux ou
qu'on en formait des nouveaux. Il s'agissait de la masse militante.
‘L'engagement dans l'Ordre ne laissait pas de place au scepticisme et la discrétion était assurée;
la COJC n'acceptait pas les femmes qui, aux dires de la chancellerie, étaient souvent plus
bavardes qu'il ne le fallait.’ (Source : Il n'y a pas si longtemps la ‘Patente’ hantait l'école/Jean
Lefebvre. Dans ‘Éducation-Québec’, vol. 9 no 8, juin 1979).
Historique de la conservation : Le fonds de l'Ordre est constitué de plusieurs versements.
D'abord, en 1979, André Tremblay, contrôleur à la commission scolaire d'Alma acquière le
fonds de Philippe-Auguste Bouchard d'Alma. Ce dernier l'a découvert dans le sous-sol de son
magasin près du réservoir à l'huile dans une serviette en cuir. M. Tremblay est ensuite venu
déposer le fonds d'archives. Quelques années plus tard, en 1985, M. Gérard Gagné, d'Alma,
vient déposer à son tour les registres de procès-verbaux de l'Ordre (1936 — 1956). A peine,
quelques semaines plus tard, M. Sylvain Gagné vient à son tour porter des documents de
l'Ordre. Il s'agit dans ce cas-ci des documents d'ordre financiers (1944 — 1968). En mai 1992
M. Sylvain Gagné apporte à la Société quelques ornementations et objets ayant servi aux
réunions de l'Ordre.
Portée et contenu : Le fonds illustre les activités de la Commanderie locale Curé-Lavoie
d'Alma. Il se compose des procès-verbaux (F5, D1), des listes de membres (F5, D2), quelques
documents financiers (F5, D3), de la correspondance (F5, D4), et différents objets et
ornementation servant aux réunions.
Variante du titre : On l’appelle aussi La Patente.
Source du titre : Le titre est basé sur le nom de l’organisme
Instrument de recherche : Répertoire des archives du fonds Commanderie de l'Ordre de
Jacques-Cartier XC 95 Curé-Lavoie d'Alma, 1936-1964 /Gaston Martel. — 2003. — 4 pages.
Groupe de documents reliés : Les chercheurs consulteront les documents dans les fonds
suivants :
— Fonds Camille-Lavoie (F35, S9, D151).
— Commanderie de l'Ordre de Jacques-Cartier — C. R. 23 Lac-Saint-Jean (F226)
— Section économique Lac-Saint-Jean-Roberval (F1000, S4, SS1, D21)
— Les Commandeurs de l'Ordre de Jacques-Cartier de la paroisse Saint-Jude (Alma, Québec)
(F1000, S8, SS3, D2)
1671, avenue du Pont Nord
Alma, Québec
G8B 5G2
Sans frais : 1 866 668-2606
Service d'archives et de généalogie
Téléphone : 418 668-2606, poste 229
Courriel : info.archives@shlsj.org
F5 Commanderie de l'Ordre de Jacques-Cartier XC 95 Curé-Lavoie, Alma. -- 1936 -1971. --
0,26 m de documents textuels. — 11 artéfacts.
Histoire administrative : La Commanderie de l'Ordre de Jacques-Cartier est une société semisecrète
canadienne-française fondée en 1926. On l'appelle familièrement « La Patente ». Cette
société défend diverses causes religieuses et nationales, infiltre nombre d'organisations déjà
existantes et lance des campagnes d'opinions publiques sur des thèmes reliés à la moralité,
l'anticommunisme, l'éducation et la langue française. L'Ordre sera dissout en 1965.
La Patente est « le nom utilisé par les membres de la région de Montréal pour désigner l'Ordre
de Jacques-Cartier. Le terme reflétait le caractère caché de l'Ordre et son côté ¨conspirateur¨.
Raymond Barbeau de l'Alliance laurentienne... a été le premier à utiliser le terme
officiellement au cours d'une tournée de conférences auprès des commanderies à Ottawa, en
1960 ». (Il n'y a pas si longtemps la « Patente » hantait l'école/Jean Lefebvre. Dans ÉducationQuébec,
vol. 9, no 8, juin 1979).
« Son ambition était de veiller sur les valeurs traditionnelles et historiques des Canadiens
français et d'assurer à ces derniers une représentativité équitable dans le monde politique
canadien ».
« Son organisation est pyramidale... copiée sur le rite et l'organisation des loges maçonniques
écossaises... Il y avait donc quatre degrés à gravir et, pour au moins trois de ces degrés, il
fallait subir une initiation, ce qui vous faisait d'abord porte-étendard (premier degré), puis
chevalier (deuxième degré), et ensuite commandeur (troisième degré). On accédait au
quatrième degré en occupant un poste de responsabilité à la tête d'une petite unité de
fonctionnement de l'Ordre, la commanderie (XC)... On pouvait par la suite, occuper des postes
d'officiers régionaux, provinciaux ou nationaux.
Parmi les structures de l'organisation, il n'était qu'une source de totale autorité, et c'était la
chancellerie dont le secrétariat était situé sur King Road à Ottawa.
“Sous la chancellerie venaient le conseil provincial et le conseil régional. Ces groupes,
composés de grands commandeurs (quatrième degré), devaient superviser le travail des
différentes commanderies de leur secteur d'administration. Venaient ensuite ‘les cellules de
base de l'organisation par lesquelles s'effectuaient le recrutement et les différentes activités de
l'Ordre sur une base villageoise ou paroissiale. C'est par ces commanderies qu'on accédait aux
divers degrés d'initiation et c'est par elles qu'on noyautait les différents mouvements sociaux ou
qu'on en formait des nouveaux. Il s'agissait de la masse militante.
‘L'engagement dans l'Ordre ne laissait pas de place au scepticisme et la discrétion était assurée;
la COJC n'acceptait pas les femmes qui, aux dires de la chancellerie, étaient souvent plus
bavardes qu'il ne le fallait.’ (Source : Il n'y a pas si longtemps la ‘Patente’ hantait l'école/Jean
Lefebvre. Dans ‘Éducation-Québec’, vol. 9 no 8, juin 1979).
Historique de la conservation : Le fonds de l'Ordre est constitué de plusieurs versements.
D'abord, en 1979, André Tremblay, contrôleur à la commission scolaire d'Alma acquière le
fonds de Philippe-Auguste Bouchard d'Alma. Ce dernier l'a découvert dans le sous-sol de son
magasin près du réservoir à l'huile dans une serviette en cuir. M. Tremblay est ensuite venu
déposer le fonds d'archives. Quelques années plus tard, en 1985, M. Gérard Gagné, d'Alma,
vient déposer à son tour les registres de procès-verbaux de l'Ordre (1936 — 1956). A peine,
quelques semaines plus tard, M. Sylvain Gagné vient à son tour porter des documents de
l'Ordre. Il s'agit dans ce cas-ci des documents d'ordre financiers (1944 — 1968). En mai 1992
M. Sylvain Gagné apporte à la Société quelques ornementations et objets ayant servi aux
réunions de l'Ordre.
Portée et contenu : Le fonds illustre les activités de la Commanderie locale Curé-Lavoie
d'Alma. Il se compose des procès-verbaux (F5, D1), des listes de membres (F5, D2), quelques
documents financiers (F5, D3), de la correspondance (F5, D4), et différents objets et
ornementation servant aux réunions.
Variante du titre : On l’appelle aussi La Patente.
Source du titre : Le titre est basé sur le nom de l’organisme
Instrument de recherche : Répertoire des archives du fonds Commanderie de l'Ordre de
Jacques-Cartier XC 95 Curé-Lavoie d'Alma, 1936-1964 /Gaston Martel. — 2003. — 4 pages.
Groupe de documents reliés : Les chercheurs consulteront les documents dans les fonds
suivants :
— Fonds Camille-Lavoie (F35, S9, D151).
— Commanderie de l'Ordre de Jacques-Cartier — C. R. 23 Lac-Saint-Jean (F226)
— Section économique Lac-Saint-Jean-Roberval (F1000, S4, SS1, D21)
— Les Commandeurs de l'Ordre de Jacques-Cartier de la paroisse Saint-Jude (Alma, Québec)
(F1000, S8, SS3, D2)